Bonjour, Dans une document, à l'ajout de ligne au dessus d'une image, elle masque le pied de page avant de passer à la page suivante.

Version 6.2.3.2 (x64) sous windows 10.
Encrage: au paragraphe
Adaptation du texte: renvoi relatif à la page
Que n’ai-je pas trouvé pour éviter ce défaut?
L’en tête de la page suivante n’est jamais masquée

Mon fichier pesant 1.3 Mo je ne puis le mettre en pièce jointe

J’ai juste oublié le merci d’avance

C’est une des limites de Writer. J’ai rencontré le même problème dans un document complexe “illustré”. Il surgit quand le volume occupé par le paragraphe (son extension verticale en tenant compte de l’adaptation du texte imposée par le cadre) et celui du cadre dans lequel se trouve l’image sont différents.

D’après mon expérience (je ne suis pas développeur et je n’ai jamais lu une ligne de code de LO), seul le texte (paragraphes) détermine la composition d’une page. Les cadres sont ensuite superposés dans la page. Bien entendu, cette description est très schématique.

Vous avez 2 tailles avec le même point de référence puisque le cadre est ancré au paragraphe. Le problème se manifeste quand le cadre est plus haut que le paragraphe.

Tant que le début du paragraphe est suffisamment loin du bas de page, le paragraphe est composé normalement et le cadre est positionné côte-à-côte avec la même origine verticale.

Si vous ajoutez du texte avant le paragraphe, celui-ci est repoussé vers le bas, de même que le cadre qui va atteindre le premier la limite de la page (et non de la zone imprimable). Or celle-ci contient aussi l’en-tête (ce qui ne pose pas de problème), le pied et les marges de page. La gestion du pied de page est séparée de celle du texte principal, l’adaptation du texte causé par le cadre ne s’appliquera pas au pied de page et vous obtenez un recouvrement du plus mauvais effet en plus du placement d’éléments dans les marges qui sont un “no man’s land” dans Writer.

Idéalement, la position des cadres, dans ce cas, devrait être limitée à la zone utilisiée par le texte principal. J’ai insisté sur “dans ce cas” car il est parfaitement licite dans d’autres circonstances de placer des cadres n’importe où.

Si vous continuez à ajouter du texte, votre paragraphe continue de “descendre” dans la page, voire avoir ses dernières lignes rejetées à la page suivante, mais le cadre reste calé sur la bas de page, quitte à avoir son origine verticale désolidarisée du paragraphe.

C’est seulement quand le début du paragraphe (l’ancre du cadre) atteint la page suivante que celui-ci est placé sur la page suivante.

Il n’y a pas de solution satisfaisante car il n’y a pas moyen de demander à LO que la taille verticale d’un paragraphe soit considérée comme le maximum de celle-ci et de celles des cadres rattachés afin que le paragraphe et ses cadres passent à la page suivante s’il n’y plus assez de place pour le groupe.

Il est possible d’envisager un palliatif (mais je ne l’ai pas testé sur mes documents) en utisant l’ancre Au caractère (mais pas En tant que caractère, faites attention) en choisissant judicieusement le caractère d’ancrage et en ajustant les paramètres de positionnement. Cependant, soyez conscient qu’il est très difficile de définir précisément l’ancre-caractère et que cet ancrage se retrouve facilement en Au paragraphe à la moindre édition.

Bonjour,
Après lecture des informations fournies, je n’ai pas trouvé le réglage des paramètres de positionnement qui permettrai d’utiliser l’ancrage au caractère sans provoquer le masquage de l’entête ou du pied de page.
Je n’ai trouvé qu’une solution pour empêcher la masquage du bas de page.
Il faut une photo qui occupe toute la largeur de la page ou plusieurs photos cote à cote avec le même ancrage et occupant aussi toute la largeur de la page.

Si les développeurs pouvaient trouver une solution à ce problème cela rapprocherait encore un peu plus WRITTER du niveau de WORD.

Comme je l’ai indiqué, l’ancrage au caractère est très délicat et je ne suis pas surpris de l’échec.

L’explication pour la photo occupant toute la largeur me semble la suivante. Contrairement au cas de largeur partielle mixte (juxtabosition de 2 blocs texte+cadre(s) de hauteurs différentes) où la mise en page va préférer le texte pour le calcul, celle-ci ne “voit” qu’un seul bloc ce qui ne pose pas de problème de positionnement.

La situation habituelle est un cadre rattaché à un paragraphe vide (le cadre avec ou sans légende): insertion d’une illustration entre 2 paragraphes de texte. Le cadre n’a pas alors besoin de s’étendre jusqu’aux marges, n’importe quelle largeur convient.

Opinion subjective sur les niveaux comparés: Writer et Word n’ont pas les mêmes cibles. Ils ont tous les deux leurs forces et faiblesses. Je préfère personnellement Writer car sa notion de styles est bien plus structurée et rigoureuse que celle de Word. La contrepartie est qu’il faut organiser son travail avant la rédaction; le “coût d’accès” est plus élevé mais le résultat est meilleur et, surtout, les révisions sont plus faciles.

Le système des cadres (avec ses ancres et tous ses paramètres) est difficile à maîtriser mais ouvre une possibilité vers une “PAO du pauvre”, évitant d’investir (intellectuellement notamment) dans Scribus ou Quark XPress.

La référence en matière de composition de document reste LATeX, mais cela devient de la programmation (usage de macros) et vous perdez énormément en confort de frappe, même si des progrès ont ét faits ces dernières années.